Le parfum 501 de Bon Parfumeur s’impose comme un voyage sensoriel, une escapade gourmande entre mystère et douceur.

Dans les notes de tête, on est d’abord saisi par la fraîcheur vive de la bergamote, la vivacité pétillante du yuzu, qui apportent une clarté presque solaire, tempérée par la rondeur douce de la noisette. Ce trio éclaire le sillage initial, tel un ciel au petit matin, vibrant, prometteur.

Puis le parfum s’ouvre au cœur ; c’est la danse des contrastes : la praline sucrée, presque pâtissière, s’entrelace avec la réglisse plus sombre, plus mystérieuse, et l’iris, poudreux et noble, qui apporte hauteur et élégance. On imagine une promenade dans une pâtisserie ancienne, un atelier aux volets clos, où les effluves gourmands se mêlent aux volutes poudrées.

En fond, le parfum se déploie sur des bois précieux et des touches sensuelles : le patchouli profond, le bois de cachemire enveloppant, l’ambre qui réchauffe, et le musc discret mais indispensable, qui prolonge la peau, la rend complice. Le sillage devient mémorable, presque intime, celui qui reste après le départ, qui évoque un souvenir de nuit douce ou de café tardif.

Si ce parfum était un lieu, ce serait une vieille maison aux pierres chaudes, près d’un jardin d’agrumes, avec un banc à l’ombre, un livre posé, le parfum d’un gâteau au four flottant dans l’air, et le soleil qui décline lentement.