Le parfum 201 de Bon Parfumeur est comme un billet aller simple vers un verger au petit matin, une invitation à sentir la rosée sur les feuilles, à croquer dans une pomme encore fraîche, à ressentir la douceur d’un floral innocent mêlé à la terre humide du bois
Dès les premières instants, les notes de tête se dévoilent : pomme verte (Granny Smith), poire et bergamote s’entrelacent, accompagnées d’une touche de feuille de cassis. Cette ouverture est vive, presque acidulée, lumineuse, un souffle frais qui éveille les sens. C’est comme observer les premières lueurs de l’aube sur un verger : l’air est frais, les fruits pendus aux branches semblent briller sous un voile de lumière tremblotante.
Puis vient le cœur du parfum : un bouquet floral délicat formé de magnolia, de muguet, de freesia et de soucis. Ce cœur est doux, aqueux et transparent, comme une robe légère flottant dans la brise estivale. Le muguet ajoute une innocence presque enfantine, le magnolia une chaleur solaire, le freesia une touche d’euphorie, le souci un soupçon d’arôme vert-herbacé pour équilibrer la douceur.
Et enfin, les notes de fond : bois de cèdre, vétiver, muscs. Ces fondations viennent envelopper le sillage, le rendre plus intime, plus durable. Le cèdre apporte ses traits secs, resplendissants comme un vieux chalet de montagne, le vétiver dépose une ombre terreuse presque apaisante, tandis que les muscs diffusent la peau dans une caresse douce, un souvenir chaleureux qu’on garde longtemps après que le parfum cesse d’être visible.